Ski de randonnée à Val Maira mars 2018
Fin mars 2018, nous quittons notre Mercantour azuréen afin d'en découvrir le pendant de l'autre côté de la frontière. Il y a là Céline et moi, Steph qui était en Norvège avec nous et dont les cuisses sont mythologiques, et Thomas de Guide 06, qui nous avait guidé en Norvège l'année dernière.
Pour ce faire nous prenons la direction de Cuneo via le tunnel de Tende, direction le fameux Val Meira. Le Val Meira est la vallée que l'on trouve de l'autre côté du col de Larche, c'est à dire à l'est de Barcelonette et Jausiers. Si à vol d'oiseau ça ne parait pas bien loin, en voiture il y a bien 3h30 trajet, car la plupart des cols sont fermés. Et ils sont d'autant plus fermés que cette fin d'hiver a amené un enneigement historique.
Nous partons d'Antibes à 7h00 du matin et histoire de profiter au mieux de la montagne, nous faisons un premier stop sur la route, derrière le col de Tende, du côté de Limone, et plus précisément à Vernante, la ville où Pinocchio a vu le jour sous les outils de Gepeto.
Pour ce faire nous prenons la direction de Cuneo via le tunnel de Tende, direction le fameux Val Meira. Le Val Meira est la vallée que l'on trouve de l'autre côté du col de Larche, c'est à dire à l'est de Barcelonette et Jausiers. Si à vol d'oiseau ça ne parait pas bien loin, en voiture il y a bien 3h30 trajet, car la plupart des cols sont fermés. Et ils sont d'autant plus fermés que cette fin d'hiver a amené un enneigement historique.
Nous partons d'Antibes à 7h00 du matin et histoire de profiter au mieux de la montagne, nous faisons un premier stop sur la route, derrière le col de Tende, du côté de Limone, et plus précisément à Vernante, la ville où Pinocchio a vu le jour sous les outils de Gepeto.
A l'issue de la ballade, nous reprenons la voiture pour finir notre périple jusqu'au Val Meira, où nous avons réservé deux chambres dans un refuge de Marmora (ce qui veut dire marbre en italien), petit hameau niché à 1200m d'altitude. Nous y arrivons à 19h, juste à temps pour le dîner. Le refuge est plein, et le village contient trois refuges. Tout le monde est là pour le ski de randonnée, alors le dîner ça ne compte pas pour des prunes : entrée, primo piatti, secondo piatti, dessert, tout tient au corps comme un mortier pouzzolanique, mais il faut ça!
Au refuge Thomas notre guide croise un de ses amis d'enfance qui est guide aussi. Les deux décident de mettre en commun leurs capacités de projection pour nous offrir la ballade de rêve : demain on part à 7 dans une voiture, on prend un itinéraire classique, mais au lieu de redescendre par cet itinéraire classique, on redescendra directement au village par l'autre versant de la montage! Et puis comme ça, après, avec l'autre voiture, on pourra aller chercher la première.
Au refuge Thomas notre guide croise un de ses amis d'enfance qui est guide aussi. Les deux décident de mettre en commun leurs capacités de projection pour nous offrir la ballade de rêve : demain on part à 7 dans une voiture, on prend un itinéraire classique, mais au lieu de redescendre par cet itinéraire classique, on redescendra directement au village par l'autre versant de la montage! Et puis comme ça, après, avec l'autre voiture, on pourra aller chercher la première.
Comme les photos le laissent suggérer, les pieds de Steph, dont c'est la première sortie ski de rando de l'année, sont sanguinolents. Les deux. Il empaquette tout ça dans des pansements, de bandages, du latex, il serre les dents et c'est reparti pour un itinéraire que nous avions pu préparer depuis le sommet de la veille. La météo nous avait appris que le temps n'irait pas vers le beau, et à la minute prêt, ce qui devait arriver arriva, le brouillard nous enveloppe et nous n'y voyons plus rien.
Embêtant pour la descente, car là aussi on ne redescend pas par l'itinéraire de la montée. Nous nous enfonçons dans la purée de pois, mais pas longtemps : nous ne savons plus où est haut, où est le bas. Tous au même endroit, nous attendons que le brouillard se lève. L'un d'entre nous voit un sapin. A 5m de là. Le sapin apparaît, disparaît, pendant plusieurs minutes il est impossible de savoir si c'est un mirage. Ne sachant où regarder, l’œil n'arrive pas à retrouver quoi que ce soit et tombe parfois dessus par hasard, pour le reprerdre aussitôt. Et ça le fait à tous les quatre! Inquiétant.
Comme on ne peut tout de même pas attendre jusqu'à la nuit, nous décidons de repartir. Thomas face à la pente en chasse neige, tente de passer entre les deux barres rocheuses que nous savons nous entourer. Quant à nous nous le suivons, à la limite de notre champ de vision. Bizarre caravane de spectres.
A un certain moment nous repassons sous les nuages, et c'est la plus belle course poursuite que l'on puisse imaginer à travers la forêt!
Embêtant pour la descente, car là aussi on ne redescend pas par l'itinéraire de la montée. Nous nous enfonçons dans la purée de pois, mais pas longtemps : nous ne savons plus où est haut, où est le bas. Tous au même endroit, nous attendons que le brouillard se lève. L'un d'entre nous voit un sapin. A 5m de là. Le sapin apparaît, disparaît, pendant plusieurs minutes il est impossible de savoir si c'est un mirage. Ne sachant où regarder, l’œil n'arrive pas à retrouver quoi que ce soit et tombe parfois dessus par hasard, pour le reprerdre aussitôt. Et ça le fait à tous les quatre! Inquiétant.
Comme on ne peut tout de même pas attendre jusqu'à la nuit, nous décidons de repartir. Thomas face à la pente en chasse neige, tente de passer entre les deux barres rocheuses que nous savons nous entourer. Quant à nous nous le suivons, à la limite de notre champ de vision. Bizarre caravane de spectres.
A un certain moment nous repassons sous les nuages, et c'est la plus belle course poursuite que l'on puisse imaginer à travers la forêt!
Photos de Ski, Monoski, surf, majoritairement à Isola et à la Grave
La Foux d'Allos decembre 2010 - Session free ride sur la glace
Et aussi des vidéos!
Ici à Isola en février 2012, en profitant d'un peu neige
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Et là Gréolières les neiges, après des chutes de neige aussi abondantes que localisées!
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