Chapelles de l'arrière pays niçois.
Ces chapelles sont le fruit du travail , des croyances et des phantasmes de nos aïeux. Elles sont donc un héritage précieux, rare et sensible, des pépites d'humanité généralement enchâssées dans des écrins de nature grandiose et rudes. Il faut savoir les trouver, et une fois dénichées, il faut encore savoir les regarder pour qu'elles livrent tous leurs trésors!
Les chapelles de l'arrière pays sont les derniers témoignages d'une culture locale fondée sur une agriculture difficile sur restanques et sur le pastoralisme, et qui a complètement disparu depuis la fin de la dernière guerre. Les villages disparaissent, les restanques s'effondrent, seules les chapelles bénéficient d'un minimum d'entretien...
Les chapelles de l'arrière pays sont les derniers témoignages d'une culture locale fondée sur une agriculture difficile sur restanques et sur le pastoralisme, et qui a complètement disparu depuis la fin de la dernière guerre. Les villages disparaissent, les restanques s'effondrent, seules les chapelles bénéficient d'un minimum d'entretien...
La chapelle rose est la chapelle Saint Jean Baptiste à la Tour sur Tinée
Les quatre suivantes appartiennent au village abandonné d'Amen vers Gilette. Ce village, contrairement au reste du département, n'est pas le pur fruit de la civilisation agro-pastorale, mais un ancien village de mineurs exploitant les gisements de cuivre.
Les quatre suivantes appartiennent au village abandonné d'Amen vers Gilette. Ce village, contrairement au reste du département, n'est pas le pur fruit de la civilisation agro-pastorale, mais un ancien village de mineurs exploitant les gisements de cuivre.
Chapelle Sainte Roseline aux Arcs
Situé sur le bien connu domaine viticole Ste Roseline aux Arcs, la chapelle abrite la non moins connue dépouille de Ste Roseline, et quelques joyaux d'art contemporains, dont une mosaïque de Chagall. Mais elle vient de dévoiler quelques nouveaux joyaux, plus anciens : une frise à 4m de haut, de blason héraldiques, rappelle une fête qui a du se tenir ici vers le XIIIème siècle : une grande fête qui a du sceller l'alliance de maisons seigneuriales puissantes, peut être à l'occasion d'un mariage. Les blasons sont entourés de motifs quadrilobes dessinés avec une méticulosité rares, les traits de conception sont encore visibles. De même les motifs répétitifs qui remplissent la frise font apparaître l'ombre imaginaire d'un source lumineuse venant de l'est. Se dévoilent petit à petit tout un bestiaire qui faisait l'apanage de l'élite d'alors : un dragon, un cheval, des merlettes
Chapelle St Quinis à Besse sur Issole
Située sur un éperon rocheux au dessus de Besse sur Issole, la chapelle, qui correspond en fait à un ancien couvent fondé au XVII, veillait sur l'important axe commercial de la route de Brignoles à Draguignan, comme en attestent les bornes que l'on peut trouver le long de la piste en contrebas.
Le couvent du XVII a été implanté sur une ancienne chapelle qui aurait été fondée dès le VIème siècle. Les fresques retrouvées dans l'abside attestent d'un usage important à l'époque romane.
Le couvent du XVII a été implanté sur une ancienne chapelle qui aurait été fondée dès le VIème siècle. Les fresques retrouvées dans l'abside attestent d'un usage important à l'époque romane.
Eglise Sainte Marie Madeleine à Biot
Cet édifice n'est pas une chapelle, mais bien une église, et pas vraiment non plus franchement dans l'arrière pays. Dans les collines. Mais on y a trouvé des fresques du XVI assez typiques de ce que l'on trouve dans les chapelles de l'arrière pays. Le, les artistes auteurs des fresques ne sont pas encore connus.
La grotte chapelle Notre Dame de Calern, sur le plateau de Caussols
La grotte St Michel à Entraygues
Dans une gorge de l'Argens en amont de Vidauban, cette grotte a été aménagée en chapelle dans la falaise de tuff ; elle aurait été aménagée en 867 par de schrétiens fuyant les sarrasins. Elle devint plus tard propriété des Templiers puis des Chevaliers de Malte qui la consacrèrent à Saint Michel en 1543, d'où le nom de "Saint Michel sous Terre".
Pendant la Révolution les prêtres réfractaires y célébraient la messe.
Pendant la Révolution les prêtres réfractaires y célébraient la messe.
Chapelle Saint Vincent à Gourdon
Petite chapelle romane isolée avant d'arriver sur Gourdon, celle-ci contient des fresques un peu naïves, qui doivent dater du début du XXème siècle, et sont victimes des infiltrations. Une réparation de la couverture serait bien nécessaire. D'autant que les décors se dégradent dramatiquement. Voyez la différence entre les photos prises en 2005 et celles prises en 2018.
Chapelle Sainte Anne à Marie
Chapelle Située au fond du vallon d'Ullion à Marie. Elle était la chapelle des quartiers d'été du village, lorsque tout le monde montait à l'estive et cultivait les terres qui constituaient le grenier à blé de la commune. Le bas des pentes au pied de la chapelle était dévolu à la production de fourrage pour les mois d'hiver durant lesquels les habitants redescendaient au village de Marie. LA chapelle a été restaurée une première fois en 1810, date à laquelle une couverture en lauzes rouges a été mise en œuvre et le tableau du retable a été installé.
La Chapelle Notre Dame de la Menour à Moulinet
La Chapelle St André à Pelasque
La Saint Jacques de Laval à Roubion
Chapelle Saint Julien à Roquebillière
La chapelle Sainte Marguerite à Saint Dalmas le Selvage
Les fresques de cette chapelle lui ont valu un classement au titre des monuments historiques en 2000. Ces fresques étaient cachées derrière un retable. Elles sont attribuées à Jean Baleison et l'on y aperçoit Sainte Marguerite d'Antioche terrassant le dragon. Ce dragon qui jusqu'à aujourd'hui était caché par l'autel et qu'une dépose délicate fait enfin apparaître
La chapelle St Pierre au vieux Revest, commune de Ste Maxime
Une belle chapelle romane en ruine, située sur un promontoire rocheux entre Sainte Maxime et le Muy, seul vestige encore lisible d'un village ruiné datant de l'époque où les habitants du Var s'étaient repliés dans les hauteurs pour échapper aux raids des sarrasins. C'est finalement un spadassin du cru qui rasa le village, Raymond de Turenne en 1395. Quelques détails sont encore visibles : une rangée de lauze, l'ancien baptistère et son mortier hydrofuge de tuileau à l'entrée du lieu saint.